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Par biblio2 le 20 Novembre 2011 à 21:02RPdes mots...
Euphorismes 2011 Grégoire Lacroix
C'est con d'être malheureux, mais c'est encore plus malheureux d'être con.
Si le temps vous semble long, prenez-le dans le sens de la largeur.
La mauvaise foi est une spécialité féminine ; d'ailleurs, tous les hommes sont d'accord là-dessus.
Grâce à des siècles de civilisation, l'humanité est passée de l'homme en pagne à la femme en string.
On peut rire de tout à condition que ça soit drôle.BD
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Par biblio2 le 7 Novembre 2011 à 13:35
nouveautés/coups de Coeur dans votre bib !
3ème page !
C'est un roman caméléon qui offre aux lecteurs différentes facettes.
Il peut se lire comme un roman d'anticipation. Il décrit une banlieue miteuse polluée par une usine chimique laissée à l'abandon, et dont la pollution est amplifiée par la cupidité et l'indigence de l'action des politiques.
Il peut se lire comme un roman policier. Des adolescents disparaissent dans l'indifférence générale tandis qu'un shérif se laisse corrompre.
Il peut se lire comme une éducation sentimentale, celle d'un adolescent solitaire, personnage le plus attachant du roman, rat de bibliothèque découvrant la littérature en autodidacte, le sexe sans amour et l'amour sans réciprocité.
L’Herbier des Fées
Auteur(s) : Benjamin Lacombe, Sébastien Perez
http://herbierdesfees.com/video_fr.htm
- Sur internet herbierdesfees.com/
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Par biblio2 le 14 Octobre 2011 à 21:46
Coups de Cœur…
Voilà nos nouveaux livres
Venez les goûter à la bibliothèque…
Bonnes lectures
romans :Sorj Chalandon, Grand Prix du roman de l'Académie Française
Son roman Retour à Killybegs, édité par Grasset,
a obtenu 13 voix dès le premier tour.
les autres nouveautés
page en dessous
Delphine de Vigan
MankelL
etc. etc.
des gros coups de coeur
des futurs Prix
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Par biblio2 le 9 Octobre 2011 à 12:35
Rentrée Littéraire<o:p></o:p>
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Et Coups de Cœur…<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>Voilà nos nouveaux livres<o:p></o:p>
Venez les goûter à la bibliothèque…<o:p> </o:p>
Pour les petits, les moyens, les grands, et +…<o:p></o:p>
Pour tous les goûts…<o:p></o:p>
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Bonnes lectures
Prix FNACPrix France TélévisionsTout est mort dans sa mémoire, hormis la femme du tigre, alors il se lance à sa recherche, certains soirs, en poussant un cri, une note tendue dont l’intensité décroît à n’en plus finir. Une note solitaire, grave, que plus personne n’entend.<o:p></o:p>Dans un pays des Balkans qui se remet douloureusement d’un siècle de guerres, Natalia, jeune médecin, est venue vacciner les pensionnaires d’un orphelinat. Autour d’elle, tout n’est que superstitions. Les épidémies seraient des malédictions, les morts, des forces vives. Ces croyances absurdes, Natalia les rattache aux contes que lui a transmis son grand-père. Lorsqu’elle était enfant, toutes les semaines, il l’emmenait au zoo et lui lisait des passages du Livre de la jungle, dont il ne se séparait jamais. Plus tard, il lui raconta ses rencontres avec l’homme-qui-ne-mourra-pas, un vagabond soi-disant immortel. Quant à l’histoire la plus extraordinaire, celle du tigre, de la sourde-muette et du petit garçon de neuf ans, il l’avait gardée pour lui. Un mystère plus douloureux, plus intime, vient alors s’ajouter au faisceau des légendes. En cherchant à l’élucider, Natalia comprendra les errements des générations passées, et les travers de la sienne.<o:p></o:p>
Confrontant le folklore et la modernité, Téa Obreht raconte les massacres, la haine, le soupçon et la lente reconstruction de l’ex-Yougoslavie. Avec ce premier roman écrit à tout juste vingt-cinq ans, elle s’impose en héritière d’Isaac Bashevis Singer ou de Gabriel García Márquez.<o:p></o:p>
« Le premier roman stupéfiant de Téa Obreht est une œuvre extrêmement ambitieuse, écrite avec audace, qui dépeint un tableau indélébile […]. » The New York Times<o:p></o:p>
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Par biblio2 le 15 Avril 2011 à 16:07
Nouvelles acquisitions coups de
nouveautés et plus anciens…
Cent ans, Herbjorg Wassmo
« Cent ans » retrace la vie de plusieurs générations de femmes.
Celle de Sara Susanne, de sa fille Elida, et de sa petite-fille, Hjordis. On y découvre les hommes qu'elles ont voulus, ceux qu'elles ont eus et les nombreux enfants auxquels elles ont donné naissance. La petite Herbjorg, elle, appartient à la quatrième génération de la famille. Son histoire est celle d'une fillette qui se cache dans une grange pour échapper à son regard à lui. Elle possède un carnet et un crayon jaune qu'elle taille avec un petit canif.
Sa seule issue est d'écrire pour mieux gommer les embûches trop tôt tendues par la vie. Et filer vers l'avenir comme on grimpe aux arbres pour approcher les oiseaux.édition Gaïa, paru en février 2011
Le léopard, Jo Nesbo
Deux femmes sont retrouvées mortes à Oslo, toutes les deux noyées dans leur sang.
La police, en pleine guerre interservices, se retrouve face à un mystère, puisque les blessures à l’origine des hémorragies fatales semblent avoir été provoquées de l’intérieur. La belle Kaja Solness, de la brigade criminelle, est envoyée à Hong Kong pour retrouver le seul spécialiste norvégien en matière de tueurs en série. Le policier alcoolique s’est caché dans une ville d’un million d’habitants pour fuir les démons assoiffés de sang d’anciennes affaires, les souvenirs amers de la femme qu’il aime ainsi que les membres des triades à qui il doit de l’argent.
Ce flic s’appelle Harry Hole… Pour la huitième affaire de son enquêteur fétiche, Harry Hole le détective au grand coeur et à la gueule cassée, Jo Nesbo nous livre son roman le plus complexe et le plus maîtrisé. Le léopard est une traque sans pitié qui laisse le lecteur pantelant. Nous promenant des pics enneigés de la Norvège aux volcans sulfureux du Congo, rien ne nous est épargné : avalanches mortelles, volcan en éruption, tueur en série à faire frémir, guerre des polices et manipulations en tout genre, sans oublier une histoire d’amour en arrière-plan pour offrir des moments de respiration au coeur de cette tornade d’action aux reflets d’hémoglobine.
Nesbo mène son récit tambour battant, comme au volant d’un bolide lancé à tombeau ouvert jusqu’à la dernière page. Un thriller magistral. 760 pages.édition Gallimard, paru en février 2011
Elle s'appelait Sarah, Tatiana de Rosnay
Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit.
Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.
Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans trente-quatre pays.Livre sorti en film.
La délicatesse, David Foenkinos
« François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais.
C’est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu.
Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, c’est parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse… - Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité ».La délicatesse a obtenu neuf prix littéraires et été traduit dans plus de quinze langues.
Le fou d'Elsa, Aragon
Avec FOU d'ELSA, Louis Aragon l'un des plus grands poètes du XXème siècle a composé une poésie d'Amour qui tour à tour vibre d'une urgence sauvage et d'une passion calme.
-Donne-moi tes mains
-Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
-Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
-Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
-Donne-moi tes mains que je sois sauvé(Fou d’Elsa : extrait)
La biographie de Louis Aragon (1897-1982) est à l'image de cet être fascinant dans ses excès et son lyrisme qui a participé au mouvement Dadaïste avec André Breton , a fondé le surréalisme et dont la stature est indissociable de l'Histoire artistique et politique de la France.
On connaît l'engagement politique de Louis Aragon auprès du Parti Communiste Français comme nombre d'intellectuels et d'artistes de son époque. On sait qu'en réalisant ses errements staliniens il frôlera le suicide.
Mais sa contribution à l'Art poétique et romanesque, son culte à Elsa pendant 42 ans sauvera son Art de ses égarements totalitaires.
Quand en 1928 Louis Aragon rencontre Elsa Triolet, écrivain russe dont la soeur, Lili Brik est la compagne du grand poète Maïakovski, il l'épouse en 1939 et après la mort de sa muse en 1970 Louis Aragon n'aimera plus jamais une autre femme, affichant ouvertement sa préférence pour les hommes.
Superbe ode au bonheur et à la joie d'aimer, les poèmes dédiés à Elsa sur fond de guerre sont d'une beauté qui traversera les continents et les siècles.
-Je vais te dire un grand secret
-Le temps c'est toi.
-Le temps est femme il a
-Besoin qu'on le courtise et qu'on
-s'asseye
-A ses pieds le temps comme une robe
-A défaire
-Le temps comme une chevelure sans fin
-Peignée.
(Extrait)
On frémit à l'idée que si Louis et Elsa ne s'étaient rencontrés, nous n'aurions pas eu cette flamme qui éclaire l'âme, la poésie d'amour seul rempart contre la Barbarie humaine.Commentaire de carltanlan sur amazon.fr
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Par biblio2 le 27 Février 2011 à 17:07
Présentation de l'éditeur
Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante. Passionnant, drôle, émouvant, La Couleur des sentiments a conquis l'Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d'exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.
Editeur : Jacqueline Chambon Editions (3 septembre 2010)
L'enfant allemand de Camilla Läckberg
Présentation de l'éditeur
La jeune Erica Falck a déjà une longue expérience du crime. Quant à Patrik Hedström, l'inspecteur qu'elle vient d'épouser, il a échappé de peu à la mort, et tous deux savent que le mal peut surgir n'importe où, qu'il se tapit peut-être en chacun de nous, et que la duplicité humaine, loin de représenter l'exception, constitue sans doute la règle. Tandis qu'elle entreprend des recherches sur cette mère qu'elle regrette de ne pas avoir mieux connue et dont elle n'a jamais vraiment compris la froideur, Erica découvre, en fouillant son grenier, les carnets d'un journal intime et, enveloppée dans une petite brassière maculée de sang, une ancienne médaille ornée d'une croix gammée. Pourquoi sa mère, qui avait laissé si peu de choses, avait-elle conservé un tel objet ? Voulant en savoir plus, elle entre en contact avec un vieux professeur d'histoire à la retraite. L'homme a un comportement bizarre et se montre élusif. Deux jours plus tard, il est sauvagement assassiné... Dans ce cinquième volet des aventures d'Erica Falck, Camilla Läckberg mêle avec une virtuosité plus grande que jamais l'histoire de son héroïne et celle d'une jeune Suédoise prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Tandis qu'Erica fouille le passé de sa famille, le lecteur plonge avec délice dans un nouveau bain de noirceur nordique.
Editeur : Actes Sud (5 janvier 2011)
La vie très privée de Mr Sim de Jonathan Coe
Ouvrage dédicacé par l’auteur,
rencontré lors de l’émission « La Grande Librairie »
Présentation de l'éditeur
Max Sim, le protagoniste principal, est un antihéros par excellence, voué à l’échec dès sa naissance (qui ne fut pas désirée), poursuivi par l’échec à l’âge adulte (sa femme le quitte, sa fille ne le regarde guère, sinon pour rire sous cape), s’acceptant d’ailleurs en tant qu’échec et y trouvant même une certaine paix : l’absence de lutte, enfin. « Savoir s’accepter » devient l’un de ses mots d’ordre… À force de solitude, il finit par converser avec son GPS au long de ses pérégrinations de commis-voyageur représentant en brosses à dents dernier cri. Il tombe amoureux de cette voix désincarnée, lui imaginant même une personnalité, et les dialogues engagés avec elle partagent le lecteur entre le rire et la compassion. Le drame essentiel réside pourtant dans la relation avec son père, dont il découvre en lisant son journal qu’il était homosexuel et l’a conçu, lui, Max, par accident pourrait-on dire. Mais il va tout de même essayer de se réconcilier avec ce père et même, de lui faire retrouver son ami de cœur, l’extraordinaire Roger S. Un échec là encore, mais l’échec est l’un des ressorts du comique… Jonathan Coe renoue ici avec la veine comique tout en gardant la même complexité, la même précision, la même habileté que dans ses livres précédents. Tout à la fois drôle, bien construit et situé à la pointe du contemporain, le roman procède par mélange de genres, suite d’échos, de souvenirs récurrents, de parallèles, de rappels, pour tenter de cerner la grand interrogation : jusqu’à quel point la vie peut être considérée comme une fiction ?
Editeur : GALLIMARD (20 janvier 2011)
Enfant 44 de Tom Rob Smith
Présentation de l'éditeur
Hiver 1953, Moscou. Le corps d'un garçonnet est retrouvé sur une voie ferrée. Nu, la peau lacérée, la bouche remplie de terre… Agent du MGB, la police d'Etat chargée du contre-espionnage, Leo est un officier particulièrement zélé. Un seul mot d'ordre : le crime n'existe pas dans le parfait Etat socialiste. L'affaire est classée : accident ! Mais le doute s'installe peu à peu dans l'esprit de Leo. Tombé en disgrâce, soupçonné de trahison, Leo est contraint à l'exil avec sa femme. C'est là, dans une petite ville perdue de l'Oural, qu'il fera une troublante découverte : un autre enfant, mort dans les mêmes conditions que l'« accident » de Moscou. Dès lors, son attachement à la vérité fera de lui un véritable ennemi du peuple...
Editeur : Pocket (21 janvier 2010)
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