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Par biblio2 le 11 Mars 2013 à 13:46
La journée de la femme est l’occasion de rappeler cette évidence: le temps où l’on pouvait impunément écrire des généralités méchantes sur les femmes est révolu. Tant mieux. On sait aujourd’hui que la femme, ça n‘existe pas. Chaque femme est unique. Il y a donc des femmes.
On peut être méchant avec une ou plusieurs, mais pas avec toutes les femmes. Les femmes en question doivent être précisément désignées. Et si on est méchant, ça doit n’avoir aucun rapport avec le fait qu’elle ou elles soient une ou des femme(s).
Cette règle, beaucoup d’écrivains ne la connaissaient pas. Même s'il est évidemment stupide et d'ailleurs formellement interdit de juger les gens du passé à l’aune du présent, voici quinze exemples, d’un goût douteux, de ce que des hommes, pourtant de talent, ont pu écrire sur les femmes en se croyant spirituels.
Sphinx, hydre, lionne, vipère, qu’est-ce que tout cela ? Rien devant la race exécrable des femmes. Anaxilas
Il n’est rien de pire dans le monde qu’une femme, si ce n’est une autre femme. Aristophane
Les femmes… Ah ! les femmes ! Elles sont comme l’argent. On aimerait pouvoir les jeter par la fenêtre. Boni de Castellane
La femme ne voit jamais ce qu’on fait pour elle ; elle ne voit que ce que l’on ne fait pas. Georges Courteline
Etre une femme dispense au moins d’en avoir une. Roland Dubillard
La femme, dit la Bible, est la dernière chose que Dieu ait faite. Il a dû la faire le samedi soir : on sent la fatigue. Alexandre Dumas Fils
Les femmes n’ont rien à dire, mais tout à raconter. André Gide
La femme est souvent le point faible du mari. James Joyce
Les femmes se divisent en deux catégories : les laides et les maquillées. Oscar Wilde
Je n’ai jamais eu de chance avec les femmes. Il est toujours arrivé un moment où leur bêtise a dépassé mon amour. Paul Léautaud
Il y a des femmes honnêtes comme il y a des vocations manquées. Augustine Brohan
La femme est la seconde faute de Dieu. Friedrich Nietzsche
Appelons la femme un bel animal sans fourrure dont la peau est très recherchée. Jules Renard
Les femmes ressemblent aux maisons espagnoles qui ont beaucoup de portes et peu de fenêtres. Il est plus simple d’y pénétrer que d’y voir clair. Jean-Paul Richter
Quand j’aurai la moitié du corps dans la tombe, alors je dirai ce que je pense des femmes, puis, je rabattrai vivement sur moi la pierre du tombeau. Léon Tolstoï
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Par biblio2 le 6 Avril 2011 à 09:39
Le crayon de Dieu lui-même n'est pas sans gomme.<o:p></o:p>
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Aimé Césaire<o:p></o:p>
Extrait de Une saison au Congo
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Par biblio2 le 10 Janvier 2011 à 12:13
"Notre erreur fatale est de chercher des paradis pérennes [...].
Cette obsession de la durée nous fait manquer tant de paradis fugaces [...].
Leurs éblouissements surgissent dans des lieux souvent si humbles et éphémères que nous refusons de nous y attarder."
Andreï Makine
« Le livre des brèves amours éternelles »
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Par biblio2 le 12 Décembre 2010 à 12:57
La météo c'est ce à quoi on s'attend,<o:p></o:p>
le climat c'est ce que nous obtenons.<o:p></o:p>
Robert Heinlein
Extrait de Time enough for love<o:p></o:p>
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Par biblio2 le 27 Octobre 2010 à 10:47
Les miroirs feraient bien de réfléchir <o:p></o:p>
un peu plus avant de renvoyer les images.<o:p></o:p>
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Jean Cocteau<o:p></o:p>
Dialogue du film Le sang d’un poète<o:p></o:p>
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Par biblio2 le 21 Octobre 2010 à 10:16
Certains livres ressemblent à la cuisine italienne :
ils bourrent mais ne remplissent pas.<o:p></o:p>
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Edmond et Jules GONCOURT<o:p></o:p>
Extrait de Journal<o:p></o:p>
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Par biblio2 le 17 Septembre 2010 à 10:51
Il est plus facile d'acheter un livre que de le lire,
et plus facile de le lire que de le comprendre.
William Osleril est plus facile de lire un livre que de l’acheter (le choisir…)
sy
et vous qu’en pensez-vous… ?
Sir William Osler, premier Baronet du nom(né lé 12 juillet, 1849- décédé le 29 décembre, 1919 à l'âge de 70 ans) est un Médecin canadien. Osler a été un auteur prolifique et un grand collectionneur de livres et autres documents relatifs à l’Histoire de la médecine.
en John Singer Sargent 1905, représentant les quatre médecins qui ont fondé l’Hôpital Johns Hopkins. L'œuvre originale est exposée à la Bibliothèque médicale William H. Welch de l’Université Johns-Hopkins.
De gauche à droite: William Henry Welch, William Stewart Halsted, Osler, Howard Kelly Atwood
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Par biblio2 le 9 Avril 2010 à 18:52
Écrire, c'est une liaison d'amour avec soi et les choses,
et les moments et les gens.<o:p></o:p>
Écrire, c'est comme vivre une vie parallèle à sa vie de chaque jour ;
c'est le vase purificateur de l'âme et de ses mouvances.<o:p></o:p>
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Louise Portal<o:p></o:p>
Extrait de Jeanne Janvier<o:p></o:p>
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Par biblio2 le 15 Mars 2010 à 13:40
Jean Ferrat<o:p></o:p>
Né à Vaucresson le 26 décembre 1930
Décédé le 13 mars 2010Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison<o:p></o:p>Chanson « Aimer à perdre la raison » <o:p></o:p>
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Le vent dans tes cheveux blonds
Le soleil à l'horizon
Quelques mots d'une chanson
Que c'est beau, c'est beau la vie
Un oiseau qui fait la roue
Sur un arbre déjà roux
Et son cri par dessus tout
Que c'est beau, c'est beau la vie.<o:p></o:p>Chanson « C’est beau la vie »<o:p></o:p>
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Par biblio2 le 11 Mars 2010 à 17:43
Il faudrait essayer d'être heureux,<o:p></o:p>
ne serait-ce que pour donner l'exemple.<o:p></o:p>
Jacques Prévert<o:p></o:p>Extrait de Spectacle<o:p></o:p>
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Par biblio2 le 7 Février 2010 à 19:06
Etre libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes
c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres.
Nelson Mandela
Extrait de Un long chemin vers la liberté
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Par biblio2 le 10 Janvier 2010 à 18:41
Créer, c’est vivre deux fois.
Albert Camus
Extrait du Mythe de Sisyphe
Comme Sisyphe, qui fut condamné à rouler éternellement une pierre qui redescendait avant de parvenir au sommet d'une colline, l'activité humaine est souvent absurde et apparaît inutile.
Ne soyons pas résignés et portons nos projets, d'autres les achèveront peut-être…
Anonyme
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Par biblio2 le 7 Janvier 2010 à 20:27
voici un calendrier neuf, et qu’il vous fasse toute l’année !
Jules Renard
Extrait de son Journal
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Par biblio2 le 7 Octobre 2009 à 20:45
Je me moque de savoir beaucoup de choses :
je veux savoir des choses que j'aime.
Jules Renard
Extrait de son JournalParfois absurdes, d'autres fois d'une logique implacable, les propos de Jules Renard méritent toute notre attention. Très éclectiques, voici un mélange de pensées
de cet auteur de génie.
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Par biblio2 le 17 Septembre 2009 à 11:49
La pensée rêve de calme
Appuyez à fond sur le frein du temps, l’aventure de la vie s’écoulera moins vite de la blessure éternelle qui se trouve au bout de notre chemin.
Vite ! La chaleur de notre monde pénétrera dans nos yeux, dans notre âme, notre cœur… et le temps ralentira pour nous laisser vivre, encore, encore et toujours…
Dort…
Le marchand de sable est passé la nuit de ma naissance. Le rêve bleu de ma première seconde fut recouvert d’or, pluie fine pailletée de bonheurs futurs, avec maman, papa.
Mes yeux éblouis se sont fermés, mes doux rêves pouvaient commencer…à moi la vie !
Le temps passe plus vite que moi
Bave s’étirant d’un point vert à un autre mon ami l’escargot se régalait, à toute vitesse, de mes tendres salades. Petite salade qui n’avait même pas pris le temps de devenir adulte !
Mon ami, on ne peut décemment pas appeler ce charment baveur « ennemi », courait moins vite que le temps qui passait ! mais le résultat était là ! il allait plus vite que mon temps passé au jardin à le surveiller !
Moralité : le jardinier du week-end laisse la vie belle aux gourmands de la semaine…
Pourquoi la peur ?
Il martelait les parois avec une énergie désespérée, comme pour s’extraire de cette gangue élastique qui l’oppressait un peu plus à chaque instant.
Une sensation inédite l’envahissait petit à petit, une sensation désagréable que son système nerveux rudimentaire analysait comme une menace.
Danger.
Tout au fond de lui, des dizaines de signaux s’allumaient, de lancinantes alarmes qui déversaient leurs feux brûlants dans son organisme : le sang n’affluait plus aussi vite et la source d’oxygène menaçait de se tarir.
DangerEglégy avait peur ! et il ne savait pas ce que c’était !
Pourtant le professeur Eglésol lui avait bien expliqué avant de l’installer dans la cabine. Mais quand même ! pour un petit robot presque tout neuf cette nouvelle sensation n’était pas agréable du tout !
La dernière fois, on lui avait ajouté l’Amour. Alors là ! oui ! ok ! c’était bien !
Franchement ! il n’avait pas besoin de la case Peur ! à quoi ça servait ? il n’en voulait pas ! non ! non ! pourquoi inventer des trucs comme ça ?
A son avis son créateur s’était trompé !
Danger Danger Danger
Pauvre petit Eglégy ! il ne savait pas que c’est ça la vie !
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Par biblio2 le 16 Septembre 2009 à 21:50
Si tout le monde appuyait fermement du pied droit
sur le sol pour freiner, le temps passerait moins vite.
Roland Topor
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